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- Les principes du Serment : «Primum non nocere» - Euthanasie : De la discussion jaillit la lumière

– Les principes du Serment : «Primum non nocere»

(Tome Premier : L’euthanasie et le choix — Partie C : l’euthanasie et la médecine — Section II: Hippocrate : tradition et histoire de la profession médicale — Chapitre : Hippocrate — Les principes du Serment : «Primum non nocere»)

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consultation médicale circa 480-470 av. J.-C., musée du Louvre

    L’esprit qui informe le Serment d’Hippocrate découle d’un seul principe : le médecin hippocratique ne ferait pas de tort à son patient. Et dans les applications stipulées de cet engagement, nous repérons les éléments suivants :

     Premièrement, les disciples d’Hippocrate agiraient avec le soin de ne pas imposer des souffrances inutiles. Les ramifications de ce principe débordent de la présente discussion, mais elles sont toujours germaines aux questions actuelles d’acharnement thérapeutique.

    Deuxièmement, nous trouvons cette abstention des gestes qui puisse faire du tort au patient, traduit par un refus absolu de causer la mort de quiconque, dans quelques circonstances que ce soit, dont les exemples précis, catalogués dans le Serment, incluent : l’administration de poisons (ce qui nous intéresse particulièrement ici), ainsi que l’administration de drogues avorteurs (ce qui explique, malheureusement, les trois quarts de cet opposition féroce, témoigné de nos jours, à l’égard du vénérable Grec).

    Troisièmement (si nous sautions, avec discrétion, l’admonition qui enjoint le médecin de s’abstenir de prendre avantage sexuellement de ses patients, de leurs membres de famille, ou dépendants et domestiques) nous trouvons le célèbre principe, du « secret professionnel » dans sa toute première formulation, connue, de l’histoire, c’est à dire, l’assurance que les informations recueillis directement auprès du malade, ou encore indirectement par l’introduction d’un médecin observateur dans l’intimité de sa résidence, ne seraient jamais divulguées par les praticiens d’allégeance hippocratique.

     En somme, d’une inspiration originale et même révolutionnaire, Hippocrate et ses successeurs faisaient la démonstration pragmatique : qu’un corps de médecins qui renonçaient volontairement aux pratiques meurtrières de poison ; qui n’intervenaient pas inutilement au prix de souffrances gratuites ; et qui faisaient preuve de discrétion à l’égard de leurs patients, serait non seulement bien accueilli, mais financièrement bien soutenu par la clientèle visée, et ce, au détriment de la concurrence plus traditionnelle.

     Or, pour apprécier cette nouvelle option, présentée avec tant de clarté devant l’esprit populaire par les adhérents du Serment d’Hippocrate, il serait utile de dire quelques mots au sujet des conceptions plus traditionnelles (c’est-à-dire « courantes ») dans cette période antique de la médecine.

poursuivre la lecture du texte en séquence linéaire… (Tome Premier : L’euthanasie et le choix– Partie C : l’euthanasie et la médecine — Section II: Hippocrate : tradition et histoire de la profession médicale — Chapitre : Hippocrate — La profession médicale pré-Hippocrate)

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