Deprecated: Le crochet jetpack_pre_connection_prompt_helpers est obsolète depuis la version jetpack-13.2.0, sans aucune alternative disponible. in /hermes/bosnacweb01/bosnacweb01an/b2067/nf.euthanasiediscussion/public_html/euthanasiediscussion/wp-includes/functions.php on line 6078
Incohérence inhérente de « l’aide médicale à mourir » - Euthanasie : De la discussion jaillit la lumière

Incohérence inhérente de « l’aide médicale à mourir »

     Pour être précis, « l’aide médicale à mourir » n’est ni suicide, ni euthanasie : elle représente un nexus conceptuel subtil ou les deux lignes de logique se croisent ; et ou la justification de cette pratique se fond, tantôt sur l’une tendance, tantôt sur l’autre, ajustée, seulement, aux besoins ponctuels de la discussion. Car si, par exemple, la validité du choix était contestée, la défense s’appuierait sur la nature objectivement insupportable de la condition médicale ; mais, au contraire, si la démonstration se faisait, que la science médicale soit capable de pallier à tel ou tel condition (un argument soutenu par la plupart des spécialistes des Soins Palliatifs et par le nombre prépondérant de personnes qui s’y fient malgré l’option euthanasie) la réponse serait de défendre le caractère sacré du choix personnel. Dans d’autres mots : les défauts de chaque assertion seraient esquivés avec un appelle à l’autre, dans un étroit relation circulaire, réciproque et tautologique.  Il s’en dégage, alors, la conclusion magique que « l’aide médicale à mourir » puisse être, à la fois, subjectivement arbitraire, et objectivement « bien » !

     Mais je conseillerais, au lecteur perspicace, l’exercice d’un bon réflexe de scepticisme face à cette affirmation : un scepticisme que j’aurais pleinement confiance de voir validé, quand il sera question de ceux qui sont jugés incapables de faire de tels choix tant significatifs (que se soient pour raison d’âge –jeune ou avancé—de condition cognitive, de condition psychiatrique, ou autre). Car telle serait l’une des toutes premières questions de fond, soulevées actuellement par la normalisation de l’euthanasie « volontaire » : Est-ce que ces personnes incapables continueront à vivre, dans la présomption d’un choix subjectif non-suicidaire (analogue à celui qui se présent chez la vaste majorité des patients compétents) ? Ou est-ce que, au contraire, ces personnes dépendantes « bénéficieront »– peut-être bien malgré eux — des avantages d’une mort précipitée, grâce à la justification objective de l’euthanasie ? (Au Pays Bas : une patiente incapable est retenue de force par les membres de sa famille pendant l’administration d’une injection létal)

     Chose certaine : ces deux aboutissements sont logiquement exclusifs : d’où l’importance de bien comprendre l’incompatibilité, aussi, des principes en jeu.

poursuivre la lecture du texte en séquence linéaire…

Laisser un commentaire